Aprilia RSV4 R - 2010

Aprilia RSV4 R
Superbike addiction !

Disponibilité : Fin octobre 2009 -

Aprilia annonçait l'an passé son retour au Mondial Superbike avec l'arrivée de leur nouvelle sportive, la RSV 4. Pilotée par deux anciens pilotes MotoGP, Max Biaggi et Shinya Nakano, la RSV4 Factory du Team Aprilia Racing est montée à six reprises sur le podium avec Biaggi (sept au total avec Marco Simoncelli en invité Wild-Card à Imola) et a remporté la première course de l'épreuve de Brno le 26 juillet dernier. Fort de ce succès mais aussi de toutes les retombées positives, Aprilia dévoilait à la mi-2009 une déclinaison racing de ce foudre de guerre, l'Aprilia RSV4 Factory et revient aujourd'hui avec une version "light" (comprenez "accessible"), l'Aprilia RSV4 R.

Pour faire simple, la nouvelle hypersportive RSV4 R est une déclinaison plus sobre et "accessible" de la déjà très puissante RSV4 Factory, une réplique de la Superbike Racing en somme et toujours orientée piste . Destinée aux pilotes expérimentés qui souhaitent s'attaquer à la piste avec une moto de référence, l'Aprilia RSV4 R reprend donc les caractéristiques techniques identiques à son ainée (4 cylindres très compact en V à 65° développant 999,6 cm3 pour une puissance maximale en version libre de 180 CV à 12.500 trs/mn, une gestion électronique à 3 cartographies Ride by Wire, un système d'injection électronique sophistiqué Magneti Marelli, …).
A cela ont été soustraits à l'Aprilia RSV4 R des composants peut-être un peu moins nobles (encore que) mais qui ne ternissent pas son image et favorise la sobriété. Le carbone disparait, la suspension Öhlins Racing cède sa place à une fourche inversée Showa et un mono-amortisseur arrière Sachs (arrière), les étriers sont des radiaux Brembo monobloc à 4 pistons et enfin, les jantes sont en aluminium forgé. Au final, pas de modifications notables venant nuire à l'aspect sportif de cette moto sportive, hormis peut-être un léger embonpoint de cinq kilogrammes (179 à 184 à sec) et des réglages "sportifs" qui ne sont plus mentionnés dans les caractéristiques (cadre à géométrie réglable, gestion électronique des conduits à hauteur variable, hauteurs du pivot de fourche, …).
L'hypersprotive Aprilia RSV4 R sera disponible en concession dès la seconde moitié du mois d'octobre 2009 et commercialisée à un tarif "agressif" pour une moto de cette catégorie

Merci froggy pour ses infos, la RSV4 Factory est magnifique!!!
J'accrochais pas en photo, mais une fois en face de moi, je l ai trouvé très belle
Ce qui est hallucinant c'est la selle passager en option, pas mal pour avoir la paix et arsouillé en mode égoîste
J ai hâte de voir un comparo de la "factory" et de la "R" pour savoir niveau qualité prix si la "R" vaut vraiment le coup
En tous cas, merci Mr Apprilia car tout le monde n a pas 19 900 euros à claquer dans une moto

superbe machine!!!!

jadore elles ont vraiment de la gueule!

Essai moto Aprilia RSV4R


Le sport avant tout

Le poste de pilotage offre une vue prenante sur une protection minimaliste et un tableau de bord sobre, lisible et complet.
Trêve de bavardage, il est temps de passer aux choses sérieuses... Dès que l'on monte sur la moto, l'assise ferme et haut placée vous transporte immédiatement dans l'ambiance de la course. La moto ultra compacte, grâce au V4 à 65° donne une position façon 600. Il est même difficile de caser mon mètre quatre vingt dans la bulle... Cette position portée sur l'avant, permet de se mouvoir en toute facilité sur la machine. Très utile pour placer la moto au millimètre sur la trajectoire, cela doit en être autrement sur route et doit vite devenir un calvaire sur route.

Un châssis taillé pour l'attaque

A défaut d'être confortables, les suspensions offrent une stabilité impressionnante à la belle italienne. Si votre idée est d'effectuer de longues balades, ou de longs trajets quotidiens en ville, il faut penser à une autre moto. Car la vocation de celle-ci est bien l'efficacité sur piste, même dans cette version de base dotée de suspensions plus traditionnelles. Et la piste ça lui réussi. La rigueur du châssis est impressionnante. Tant au niveau des freins, dont les étriers monobloc Brembo offrent à la fois mordant, puissance et feeling ! A ce moment, la moto a tout de même tendance à balayer la piste du pneu arrière, et ce même sur des freinages peu appuyés, tant la moto paraît balancée sur l'avant. En revanche, la moto se comporte d'un bloc et ne surprend absolument pas le pilote dans ses mouvements.
Au vu de la compacité et de la position, il est possible d'imaginer une moto facile et vive. Dès les premiers virages, ce préjugé s'avère complètement faux. Il faut vraiment insister pour la placer sur l'angle, même à basse vitesse. Pire encore si l'on essaye de freiner sur l'angle, il faut tirer fort sur les épaules pour l'emmener jusqu'à l'angle désiré. Par contre et c'est la que la rigueur de cette moto donne tout satisfaction, une fois posée sur l'angle, la moto ne bouge pas d'un poil... Elle absorbe les bosses et différences de revêtement sans broncher, et surtout, elle donne l'impression de ne plus avoir besoin du pilote. On pourrait enlever les mains, qu'elle poursuivrait la trajectoire.
Une fois l'habitude prise de la forcer en entrée de virage, elle devient très plaisante et diablement efficace. L'avant, rivé au sol procure une grande sensation de confiance, et très vite on se prend au jeu en la jetant littéralement dans le virage. La RSV 4 R a besoin de cette brutalité pour exprimer tout son potentiel. Et là, on peut en faire ce qu'on en veut, un coup d'oeil et d'épaule suffit à changer de trajectoire et éviter les plaques d'humidité présentes sur le circuit. Il faut dire que le moteur doux et coupleux à la fois participe grandement à ce phénomène.

Un V4 bourré de couple

En effet, la moindre rotation de la poignée et la sonorité envoûtante du V4 se fait entendre, c'en est même à se demander comment la firme de Noale a fait passer l'homologation la RSV 4. Cela donne l'impression d'avoir une connexion parfaite entre la roue arrière et la poignée de gaz. Pas de temps mort, dès qu'on le souhaite et ce même depuis les plus bas régimes, la moto est poussée par le moulbif qui ne faiblit qu'une fois dépassé les 13 000 tours/min.
Ainsi les virages les plus lents ne sont plus des problèmes. Même en 2ème, le couple disponible très tôt nous extirpe avec force du virage, les coups de pistons s'accélérant et bitume défilant de plus en plus vite.
Par rapport à un 4 cylindre en ligne, il manque tout de même un peu d'allonge, et perd trop de puissance au dessus de 13 000 tours/min.
Malgré cela, le comportement du V4 sera un avantage précieux que ce soit sur route ou sur piste, car il permet toujours de franches relancées qui plus est très progressives.

Comme ses concurrents l'Aprilia intègre différents modes de gestion moteur. Trois sont disponibles (Road, Sport et Track). Ici pas question d'anti-patinage , mais de gestion du couple et de la puissance. Les différences se ressentent nettement et sous la pluie le mode Road suffit amplement. Le mode Track qui offre toute la puissance et le couple disponible convient parfaitement aux conditions sèches, tandis que le sport est un mixe des deux.

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